ANATOMIE DE L'AORTE ET DES ILIAQUES ETIOLOGIE L'anévrisme de l'aorte abdominale est une maladie de la paroi artérielle, responsable d'une augmentation progressive du diamètre et d'une fragilité de la paroi, qui survient essentiellement à partir de la soixantaine. Jusqu'au début des années 80, on considérait que ces anévrismes étaient essentiellement liés au développement de l'athérosclérose et donc en rapport avec les facteurs de risque cardio-vasculaire (tabac, hypertension artérielle, cholestérol...). Des données récentes témoignent du rôle de facteurs génétiques qui précipiteraient l'évolution de cette maladie. Malgré l'existence de formes familiales, le marqueur génétique n'a pas encore été trouvé. La maladie anévrysme est une dilatation de l’artère ( perte du parallélisme des bords) dont le calibre dépasse deux fois le calibre normal. La distension est en rapport avec la destruction des éléments en particuliers élastique de la paroi artérielle soumise à la pression de l’impulsion systolique à chaque contraction cardiaque ( rôle de l’hypertension artérielle) Le potentiel évolutif est dominé par deux complications : La rupture : l’augmentation de la tension superficielle de la paroi artérielle d’autant plus importante que le diamètre augmente ( loi de Laplace) avec pour conséquence l’amincissement de la paroi artérielle soumisse à la pression du sang circulant conduit à la rupture de l’artère. Le risque de rupture dépend de la taille de l'anévrysme. Il est de 15% en cas de diamètre de 4 cm, de 75% si le diamètre est de 8 cm. L’embolie :au sein de la poche anévrysmale des dépôts se forment à la périphérie laissant un chenal circulant pour le sang. L’anévrysme peut se thromboser complètement ou entraîner des embolies de caillots ou de fragments de paroi d’artère qui obstruent les artères périphériques : La réduction du flux sanguin provoque un retentissement pour l’organe irrigué par l’artère anévrysmale La cause de l’anévrysme est le plus souvent l’athérome comme dans l’artérite responsable d’une dégénérescence de la paroi (qui perd sa résistance). Plus rarement il s’agit d’une infection ( anévrysme mycotique) ou d’un traumatisme de l’artère. Toutes les artères peuvent être touchées mais l’atteinte la plus fréquente est l’aorte abdominale sous rénale dont la complication est la rupture avec hémorragie cataclysmique souvent mortelle. Au niveau des artères poplitées la complication la plus fréquente est la thrombose ou les embolies distales avec pour conséquence une ischémie de jambe et un risque d’amputation important. DIAGNOSTIC Les anévrismes de l'aorte étant le plus souvent asymptomatiques (sans aucun signe), le diagnostic peut-être fait dans plusieurs circonstances : -Fortuitement au cours d'un examen clinique (masse abdominale battante, pouls trop facilement perçus sur le trajet d’une artère superficielle) ou radiologique (échographie, scanner) réalisé pour une autre pathologie (sciatique, prostate) - Devant des signes atypiques rhumatologiques, urinaires, digestifs - Au cours du bilan d'une artérite des membres inférieurs ou chez les sujets à haut risque - A l'occasion d'une complication aiguë : Embolie : claudication artérielle avec des difficultés à la marche ou parfois une ischémie aiguë Rupture : douleurs lombaires en cas de fissuration et parfois état de choc par hémorragie interne cataclysmique. Radio abdomen sans préparation : Qui peut monter les calcifications dans la paroi artérielle qui dessine le contour de la poche anévrysmale. Surtout sur les cliches de profil. L'echo-doppler : C’est l’examen de choix qui détermine le siège de l’anévrysme, son extension en hauteur ( par rapport aux artères rénale vers le haut et aux artères iliaques vers le bas). Il permet la mesure du diamètre antéro-postérieur et la présence de caillot dans le sac anévrysmale. Il précise l’existence de lésions athéromateuses sur les artères des membres inférieurs et la présence d’autre anévrymes ( fémoraux ou poplités) La surveillance des anévrysme de petite taille est faite par des échodopplers annuels L'IRM (imagerie par résonnance magnétique nucléaire) ou angio-IRM permet d'explorer les artères des membres inférieurs. Il nécessite l'injection intraveineuse d'un produit de contraste, la gadolinium. Le TDM ou angioscanner permmet lui aussi l'exploration de l'ensemble du réseau artériel, il nécessite l'injection d'un produit de contraste iodé et est gêné par les calcification artérielles. L’artériographie : Elle est réalisée dans le cadre du bilan pré-opératoire pour juger des possibilité de traitement endoluminal. C'est l'examen préopératoire qui permet une exploration complète de l'aorte et des membres inférieurs. Elle nécessite une ponction sous anesthésie locale de l'artère fémorale ( plus rarement l'artère du membre supérieur radiale ou humérale) et l'injection d'un produit de contraste iodé. Des radiographies sont effectuées tout au long de la circulation du sang dans les artères. Les renseignements fournis permettent une décision thérapeutique : - siège et étendue des lésions - Existence d'ulcération ou de thrombus pariétaux. - Qualité des artères en amont et en aval des lésions - Existence d'une circulation collatérale - Présence d'anévrysme. Elle est complémentaire de l’angioscan pour les mesures servant à choisir le type et la taille de l’endoprothèse
ANEVRYSMES : LA MALADIE, LES EXAMENS
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